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Traditions & culture

Traditions & culture

La culture comorienne, résultat de la rencontre de nombreuses influences, offre une richesse incontestable. Inspirée de ses racines swahili, africaines, arabes, occidentales, ou encore indiennes, les Comores ont créé leur propre identité qui se reflète à travers ses coutumes. 

La famille est le socle de l’organisation et du fonctionnement de la société. Héritée des Chiraziens qui ont fondé leur système sur une hérédité de lignée, la famille prolonge son influence également dans le système politique. La société est matriarcale, en effet, les femmes détiennent légalement l'autorité et le pouvoir dans la famille et transmettent leurs noms aux enfants.

En Grande Comore, le grand mariage est une tradition incontournable. Il représente les économies de toute une vie et permet d'accéder au rang de grand notable. Le poids des notables dans la vie sociale et même politique est considérable. Dans les autres îles, la situation est moins hiérarchisée, donc plus souple. Chaque année, dès le début du mois de Juin, le pays est submergé d'une vague de "Anda", le fameux grand mariage. Cet évènement majeur d'une semaine est l'occasion à la famille des mariés, les amis ainsi que les habitants de différents villages de festoyer, célébrer l'union autour de danses et chants traditionnels.

Les danses comoriennes, innombrables, ne sont pas toutes liées au mariage ; le m’biu de Mayotte accompagne toutes les fêtes profanes. Autres danses : le Mdandra, le biyaya (dansé autrefois par les pêcheurs lorsqu’ils offraient du poisson au sultan), le garassi et les Shengé (les hommes et les femmes face à face s’invectivent en parlant de leurs droits et de leurs devoirs respectifs dans la vie quotidienne). L’origine même de nombreuses danses telles que le « Toirab » ou le « Tari » sont arabe. Les racines africaines se trouvent dans d’autres danses rythmées telles que le « Sambé » ou le « Mgala ». Le "Wadaha » est une danse traditionnel aux pilons pratiquée par des femmes qui simulent le broyage du riz dans un mortier.

« Tamtam de bœufs » est une coutume héritée des navigateurs espagnols et portugais. En effet, une vache est lâchée dans les rues du village aux côtés de jeunes jouant aux matadors pour finalement être dégustée.

L’Islam tient une place importante aux Comores dont les habitants sont musulmans à plus de 99%. La religion rythme dans les moindres détails la vie quotidienne : Les appels à la prière, La prière du vendredi qui est particulièrement solennelle. Les fêtes religieuses, les traditions liées à la naissance, au décès, à la circoncision, au mariage, etc. sont respectés.